Une chose est sûre, certains n’ont pas inventé l’eau chaude. C’est, sans doute méchant, mais j’ai beaucoup d’empathie. Souvent, ces personnes n’ont pas bénéficié d’environnements propices à un bon développement cérébral. Problème aujourd’hui, on promeut la culture du vide plutôt que l’apprentissage.

1/ Stop à la culture du vide !

Il est important et j’espère que vous êtes dans la même optique, de s’armer intellectuellement, c’est bien évidemment l’objectif sur deviensunemachine.fr. J’aimerais que cet article, ainsi que la vidéo que j’ai faite sur ce sujet, puissent alerter les gens, car il est extrêmement important de ne plus promouvoir des personnes complètement stupides et incultes. Mais je crains que ça soit devenu un phénomène de société aujourd’hui. Tout le monde a son avis à dire, y compris lorsque les personnes ne sont pas qualifiées. Chacun peut avoir son avis, ce n’est pas un problème. Cependant, un avis aussi tranché, sans mesure, est assez interrogatif. C’est comme si dans notre société, le droit au “je ne sais pas” n’existais pas quand on est pas expert dans un domaine. Cela pose question, et si finalement nous n’étions pas libres de penser ce que nous pensons dans notre environnement ?

Je me questionne… Comment est-il possible d’arriver à ce point, comme la jeune influenceuse (Maddy pour les intimes) qui essaie de vendre des faux livres à ses abonnés ? Il y a un changement de décor, de génération, comme je le vois actuellement. Je suis actuellement lors de la rédaction de cet article en déplacement en Charente-Maritime pour des conférences sur justement, l’estime de soi, les bons usages des écrans, les réseaux sociaux, auprès de lycéens. La différence existe. Je peux vous l’affirmer, il y a beaucoup beaucoup de choses à dire et quand j’ai vu cette vidéo sortir, je me suis dit : “ce n’est pas possible”. Une quantité de jeunes non-négligeable veulent devenir influenceur en tout genre. Malheureusement, ils prennent pour modèle cette jeune femme (ou une autre d’ailleurs), et cela me rend perplexe.

Par conséquent, j’essaie toujours de me pencher sur ce qui amène à ce genre d’attitude et pourquoi ça existe.

Des faux livres plus chers que les vrais. Le monde à l’envers…

2/ Comment en sommes-nous arrivés là ?

Savoir que les nouvelles générations qui arrivent auront un QI moins élevé que leurs aînés est bien triste, mais c’est le constat réaliste.

Le premier responsable de ces bêtises, c’est l’éducation nationale. Ils n’ont jamais su évoluer leur enseignement par rapport à la nouvelle technologie. Je ne vais pas forcément parler des professeurs parce qu’ils sont finalement que des victimes de ce qui se passe. En revanche, les plus hautes sphères de l’institution sont polluées.

Les inspecteurs très haut placés dans les académies, les dirigeants de cette institution, ceux qui ne sont pas sur le terrain, ne comprennent pas ce qui se passe aujourd’hui. Je suis dans les établissements scolaires régulièrement, j’ai vu plus de 40 000 jeunes et je vois aujourd’hui les dégâts que la technologie et un enseignement inadapté font. Les adultes sont totalement à la ramasse.

Ils n’ont pas compris comment cela fonctionne. Ils ont certes, la notion de risque plus élevé que les ados et les enfants, mais sont en difficulté lorsqu’il faut appliquer cette notion au niveau de la technologie.

C’est complètement flou et ils ne sont pas en capacité du coup d’éduquer correctement. Parfois pire, les adultes implantent aux jeunes des croyances qui leur donne encore plus envie de se rebeller comme par exemple, les jeux vidéo rendent débiles.

Les jeunes sont perdus et ne font plus confiance aux adultes. Les jeunes observent bien que les adultes ne comprennent rien et ne voient pas les dynamiques sociales d’aujourd’hui. Donc l’école est le premier responsable.

A l’école, il n’y a aucun sens et les professeurs ne donnent en général pas envie d’apprendre. Concrètement, depuis que j’ai quitté l’école, c’est à ce moment que j’ai appris le plus de choses dans ma vie. J’ai très vite compris que l’école n’allait rien m’apporter dans ma vie.

L’école forme des élites. En France, on a parmi les meilleurs cerveaux au monde. Finalement, l’école n’a pas tout faux non plus, mais aujourd’hui, à part ceux qui veulent devenir avocat, ingénieur, médecin ou d’autres métiers de ce genre. Dans le cas contraire, l’école ne sert pas à grand-chose. C’est seulement utile pour les savoir de base mais, les jeunes sont tellement dégoûtés qu’ils finissent par s’informer ailleurs. Rechercher la formation et l’information ailleurs (dixit internet surtout) sans esprit critique, est une pratique suicidaire.

Il faut tout simplement accompagner, chercher à aiguiser un esprit critique. L’éducation nationale aujourd’hui a failli complètement à cette tâche. J’ai encore eu récemment le témoignage d’une jeune fille en conférence qui disait qu’heureusement que j’étais présent pour raconter ces choses. Elle rajouta que malgré les silences de l’assemblée, mon discours redonnait confiance aux jeunes, car aujourd’hui, il se sentaient perdus. Voici la vérité, strictement la vérité.

Tout ce que l’on apprend à l’école, c’est “apprend et tais-toi “. Un formatage monumental, on forme des moutons. Avec un peu de théorie du complot, est-ce qu’aujourd’hui on ne ferait pas exprès de former des crétins ? Je ne sais pas, mais une chose est sûre, c’est qu’aujourd’hui, ceux à la tête du pays sont des crétins diplômés.

Et ça me fait peur de dire qu’ils sont l’élite de notre nation. Il y a juste à regarder le journalisme, encore une fois, une élite de notre nation. Je pense à ce journaliste qui dans un journal a mentionné qu’il pouvait espionner des personnes grâce à la navigation privée sans être vu et pris en flagrant délit.

Merci Jean espionnage, bravo ! Bac + 10 pour faire pour dire de telles bêtises. Tout est fait pour qu’on arrive à ce genre de vidéos. Nous sommes inondés d’informations, de sorte à ce que cela finisse par faire taire notre esprit critique et vous allez voir pourquoi.

3/ Parents dépassés et aucun apprentissage des émotions

A l’école, on n’apprend pas l’intelligence sociale et l’intelligence émotionnelle, c’est même complètement inexistant dans certains établissements ! Il existe tout de même une sensibilité de la part de certaines équipes pédagogiques qui ont un vrai sens de l’apprentissage. Malheureusement, ils sont souvent coupés par les plus hauts placés qui ne voient pas l’objectif et/ou le changement à plus ou moins court terme. Mais en réalité, le prix est déterminant. Par exemple, pour me faire venir dans une école, ça coûte un certain prix. Et encore, quand je fais des conférences dans les écoles, c’est un prix social, je gagne très peu ma vie dans le but d’en faire bénéficier un maximum.

On me reproche que c’est encore trop cher. Personne ne se rend compte, mais quand on paye les charges, il reste seulement un peu qui me rentre dans la poche. Il y a un coût financier qui aujourd’hui, fait que les écoles ne font pas venir des personnes extérieures avec un esprit complètement différent de l’école, plus concret, et qui me semble nécessaire pour aussi rassurer les jeunes qui se sentent en difficulté.

Aujourd’hui, on n’apprend pas à se faire respecter, mais seulement à respecter. Cela engendre tellement de frustration, nous sommes constamment dans l’émotionnel, et certaines personnes demande le respect avec des “ouin-ouin, respectez-moi”. Le féminisme actuel, SOS racisme en sont des exemples concrets.

Comment voulez-vous respecter ces personnes, c’est impossible ! Le respect ça se gagne ! Il faut être en congruence avec ses valeurs et ses actions. Quand on voit les adultes dans l’éducation, ils ne sont pas en adéquation avec leurs dires et leurs gestes. Les adolescents ne peuvent pas respecter ces gens-là, mais surtout leur faire confiance.

Les parents ont complètement lâché l’éducation des jeunes. Il suffit, d’observer dans la rue les enfants avec leurs parents. A 2 ans, ils ont déjà dans la poussette une tablette. L’enfant s’enferme dans sa bulle, accro à la dopamine générée en abondance, s’en suit, trouble du sommeil, comportement agressif, échec scolaire, paresse. Face à l’enfant constamment énervé, le parent achète la paix sociale grâce à l’écran et fuit l’éducation. L’enfant se retrouve éduqué par ce qu’il voit… c’est-à-dire le néant, avec jamais aucune limite et frustration.

Ce n’est pas une constante des générations 2000. Cela fait bien longtemps que l’écran, via la télé, fait nounou.

4/ Les médias et les Réseaux Sociaux, entre manipulation, décadence et vide intellectuel…

Nous sommes rentrés dans la culture du buzz. Cette culture, c’est de l’information erronée, partielle et émotionnelle. Il faut que ça clique, alors on utilise le “putaclic“. Plus il y a d’émotions diverses, plus les gens vont être captés, plus vous aurez d’audience, plus vous gagnerez de l’argent. Concrètement, on ne veut pas que les gens sachent, on veut des moutons captés, que l’on peut manipuler très facilement en jouant sur les émotions. C’est vraiment la faille humaine. On va jouer sur l’anxiété, la peur, mettre un peu de joie pour créer un fractionnement, pour tenir en haleine le spectateur tout un incorporant des messages. Ceci répété plusieurs fois, on finira par obtenir un conditionnement ainsi que les réactions souhaitées.

Le journalisme a perdu de sa valeur. Pour moi, un journaliste aujourd’hui, c’est soit une pute, soit un chômeur. Les journalistes sont parfois corrompus et surfent sur les actualités qui font le buzz tout en donnant leur avis qui n’est jamais loin de la pensée dominante, alors qu’ils devraient uniquement rapporter l’information. De plus, les journalistes ne prennent même plus le temps de vérifier les informations. La vidéo du Youtuber “G Milgram” qui a créé une fake news de toute pièce a été reprise par les plus grands médias est un parfait exemple. Concrètement, le système nivelle le journalisme par le bas.

Il y a tellement d’informations qu’il est difficile de tout vérifier. L’esprit critique est l’arme contre l’information massive. Aujourd’hui, il se passe quelque chose d’incroyable. L’État a peur du réarmement intellectuel des classes dites “populaire”. Il faut savoir que par hypergamie féminine, les femmes vont aller se reproduire avec les hommes qui sont les plus riches, les plus renommés. Aujourd’hui, ce sont les crétins diplômés.

Du coup, ils se sont reproduits entre eux, les enfants ont fait des études traditionnelles et ça a refait des crétins diplômés alors qu’en bas, la survie se faisant difficile, ils ont dû s’adapter, et par conséquent, ils ont dû se réarmer intellectuellement pour survivre. Actuellement, le processus est en cours.

Nous avons des classes élevées qui semblent déconnectées de ce qui est de la réalité et vous avez des classes “populaires” qui commencent à avoir un réarmement intellectuel et qui s’interrogent sur la légitimité et l’efficacité des hauts placés. Pour éviter d’être pris à défaut, ils maintiennent sous cloche les classes populaires à coup de doses de dopamine, et ça donne Hanouna l’émission la plus regardée en France. Ce n’est pas un hasard, l’émission la plus regardée est représentatif du QI moyen en France.

Par comparaison, regardez décennies par décennie l’émission la plus regardée et comparez. Le résultat démontre malheureusement une inculture ou du moins, un appel à la “cancel culture”. Ceci est dommageable parce qu’il y a plein de choses dans notre monde à apprendre grâce à Internet. Mais on préfère doper les personnes à la dopamine. Cela engendre procrastination car, pourquoi se bouger les fesses pour être récompensé quand on peut l’être sans rien faire ?

Rajouter une petite dose de téléréalité, et vous avez un bon combo. Les personnes se sentent supérieures en regardant des pauvres gens manipulés. Les gens, sans le savoir, vont banaliser certains gestes/comportements (violence) et les singer dans la vie. Sans décryptage de l’image, ces personnes deviennent très manipulables et promeuvent la culture du vide.

L’estime de soi étant une qualité n’ayant pas été travaillé durant l’école ou l’enfance, cela amène une fragilité psychologique avec l’envie d’exister à tout prix, un besoin de validation sociale. Ce système permet de lancer des modes avec consommateurs à la clef.

Les dépressions sont légion, surtout avec les réseaux Sociaux. On retrouve des personnes avec des estimes instables. Ça engendre des comportements narcissiques pour avoir des likes. C’est likes envoient des shots de dopamine. Même si cette influenceuse gagne de l’argent, n’oublions pas qu’un jour, elle va vieillir et peut-être que sa communauté va se désintéresser. Dans 10 ou 20 ans, nous allons voir une vague de dépressifs, notamment chez les femmes qui ont ce genre de métier.

Les réseaux sociaux font la promotion de contenus qui sont intellectuellement pauvres, mais riches en émotions. Ce sont souvent ces influenceurs qui s’y cachent. Il n’est donc pas surprenant qu’on finisse par faire la pub de faux livres. Ne soyons pas complotiste dans ce qui est écrit, ce n’est que la conséquence d’une éducation sur le long terme. Si on arrive à inverser des choses, Hanouna ne sera plus regardé, les influenceurs n’auront plus de travail.

Pour finir, n’oublions pas le mimétisme. C’est une partie du cerveau extraordinaire qui nous permet d’apprendre énormément de choses juste en observant et en reproduisant ce qui a été vu. Malheureusement, cette partie ne fait pas la différence entre ce qui est positif et ce qui est négatif.

Ces influenceurs ne sont qu’en général que des exploités de grandes marques qu’ils sous-payent par rapport au potentiel image. Les marques modèlent les influenceurs de manière à ce que les jeunes suivent aveuglément ces influenceurs. Pire, l’objectif des marques est qu’ils s’identifient à ces influenceurs en mixant proximité, vie de rêve et inaccessibilité. Par conséquent, les jeunes finissent par copier les codes et mettent en place des jeux d’influences. Il n’y a qu’à observer comment évoluent les collégiens, lycéens voire certains étudiants. Par influence de mode et peur du rejet social, certains se dépêchent à posséder des produits pour faire “comme les autres”.

A force de répéter ces mouvements, ils deviennent un conditionnement. Même à l’âge adulte, certains se laissent emporter par la “mode” et les contenus vides de sens et de culture.

5/ Que faire ?

Rien n’est perdu ! Internet comme toute révolution, finira par être maîtrisé par les gens, les comportements par être moins naïfs et/ou moins à risque. Mais cela n’arrivera pas avant 10 ou 20 ans.

Évidemment, moins nous regarderont ce genre de contenus, moins ils existeront. A nous de montrer ce que l’on veut. Nous avons tous un pouvoir d’action même s’il peut sembler faible au premier abord…

Développez votre estime de soi, c’est ce qui vous permettra d’être solide intérieurement, de pouvoir gagner en respect en vous affirmant correctement. Cela fera de vous quelqu’un de moins influençable. Bien sûr, n’oubliez pas de vous cultiver. Lisez, multipliez vos sources, vérifiez les informations que vous voyez. Apprenez à gérer vos émotions, vos compétences sociales. Normalement, vous devriez pouvoir échapper à cette décadence, mais nul doute de votre présence ici, car nous avons le droit de reprendre le contrôle et d’être intelligent.

Pour devenir une machine, n’hésitez pas à faire un tour sur le site, nous avons tout ce qu’il faut pour augmenter vos compétences.