Beaucoup de personnes ressentent le poids de doutes persistants, de pensées paralysantes, de peurs silencieuses qui freinent leur confiance en eux. Dans votre vidéo, vous avez identifié 8 freins majeurs : perfectionnisme, peur du regard des autres, croyances limitantes, éducation, syndrome de l’imposteur, peur de l’échec, relations toxiques, et quête floue de sens. Je vous propose ici d’explorer chacun de ces freins, d’en comprendre les mécanismes psychologiques, avec des références clés, et de proposer des pistes concrètes pour les dépasser.


1. Perfectionnisme : l’exigence paralysante

Le perfectionnisme peut sembler positif : viser l’excellence. Mais quand il devient excessif (perfectionnisme maladaptatif), il se transforme en un piège mental : peur d’agir si ce n’est pas parfait. Cela conduit à l’incapacité d’avancer ou à l’autocritique permanente

Conséquences psychologiques graves : anxiété, dépression, épuisement, troubles obsessionnels, troubles alimentaires… Ce trait s’est accentué ces dernières décennies, notamment chez les jeunes adultes notamment à cause des vidéos parfaites sur les Réseaux Sociaux.

À travailler :

  • Pratiquer la compassion envers soi-même, accepter l’imperfection.
  • Fractionner les objectifs pour éviter le blocage.
  • Valoriser les progrès, et non uniquement la perfection.

J’en parle dans cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=lz35occ21jY


2. Peur du regard des autres : la confiance sous pression sociale

Le regard d’autrui agit comme un fil invisible : il peut renforcer la confiance… ou l’éroder. Se sentir observé ou jugé réveille souvent un instinct d’auto-protection, d’auto-censure. Ce mécanisme alimente le perfectionnisme et inhibe l’affirmation de soi.

À explorer :

  • Interrogez-vous : qu’est-ce qui vous dérange vraiment dans le jugement de l’autre ?
  • Travaillez l’exposition progressive : partagez vos idées sans viser l’approbation.
  • Développez une éthique interne : savoir ce que vous pensez, indépendamment des autres.

3. Croyances limitantes : prison invisible du mental

Ces pensées du genre “je ne suis pas assez bon”, “je ne mérite pas ça”, “je ne suis pas à la hauteur” sont souvent apprises tôt, via l’éducation ou les expériences. Elles deviennent des automatismes intérieurs, qui freinent l’action.

1ère étape : les identifier, les écrire, pour les mettre à la lumière.

2e étape : les replacer dans le contexte de leur origine (souvent parental, scolaire ou social), pour les désamorcer.

3e étape : créer des affirmations rationnelles, basées sur des preuves : “Je suis légitime car j’ai travaillé, car j’ai appris, car j’ai persévéré.”


4. Enfance et éducation : les racines invisibles

L’enfance forge la base de la confiance. Une éducation rigide, des attentes trop fortes ou l’inverse (manque de repères sûrs) peuvent y laisser des failles profondes.

Ces blessures invisibles génèrent souvent :

  • La peur de l’échec,
  • Le besoin de plaire,
  • Le sentiment d’être insuffisant.

Approches possibles :

  • Travail thérapeutique (psychothérapie, TCC) pour explorer ces schémas.
  • Journal réflexif pour retracer sa chronologie émotionnelle.
  • Éducation de soi : apprendre à être son propre repère.

5. Syndrome de l’imposteur : la peur chronique de ne pas être достойной

Le syndrome de l’imposteur se traduit par un sentiment persistant de ne pas mériter son succès, de tromper les autres. Même lorsqu’on réussit, on doute. Il affecterait jusqu’à 70–80 % des individus au moins une fois dans leur vie.

Ces doutes s’amplifient chez ceux à faible estime de soi, en lien direct avec le syndrome PMC. Ce mécanisme auto-perpétue la peur de ne pas être “assez”, favorise la surcharge de travail ou la procrastination PMC.

Stratégies :

  • Partager et normaliser ce ressenti avec d’autres.
  • Tenir un journal de réussite : listes d’objectifs atteints, retours positifs.
  • Retenir que ce syndrome n’est pas une faiblesse individuelle, mais un biais cognitif partagé.

6. Peur de l’échec : l’ennemi du progrès

Très souvent liée au perfectionnisme ou au syndrome de l’imposteur, la peur de l’échec empêche d’agir. Elle pousse à éviter les défis, à rester dans « l’acceptable ».

À tester :

  • Redéfinir l’échec comme feedback, pas comme identité.
  • Se donner le droit de se tromper, comme un apprentissage naturel.
  • Mettre en place des “défis courageux” conscients, pour sortir de la zone de confort.

Il faut comprendre que l’échec fait partie du jeu et quoi que vous fassiez, il y aura toujours des personnes pour vous descendre même si l’action entreprise serait jugée comme « la plus incroyable/meilleure du monde ».


7. Relations toxiques : l’érosion externe de la confiance

Les liens toxiques (familiaux, amicaux ou professionnels) vampirisent l’estime, font douter par critiques répétées, manipulation, jalousie.

Repères pour agir :

  • Identifier les interactions épuisantes et les limiter.
  • S’entourer de personnes qui vous élèvent, qui vous respectent.
  • Apprendre à poser des limites saines, dire non, préserver son espace.

8. Quête floue : sans but, l’estime s’affaiblit

Avancer sans direction affaiblit le sentiment de valeur. Lorsqu’on ne sait pas vers où l’on va, chaque petit échec devient un signe de doute. Il faudra comprendre que le vrai soi est contingent et se révèle à travers de récurrences lors de différentes expérience. Les portes de l’estime de soi sont multiples, il n’y a pas de recette miracle.

Actions claires :

  • Définir des objectifs à court, moyen et long terme.
  • Les relier à vos valeurs profondes (famille, impact, créativité…).
  • Réévaluer régulièrement : avancer en ayant conscience du cap renforce la confiance.

Conclusion – Confiance et estime de soi : un chemin actif

Ces 8 freins sont des boucles psychiques profondément installées, mais pas irréversibles. En les identifiant, en comprenant leur origine, et en mettant en place des pratiques concrètes, vous ouvrez la voie d’une estime plus solide, d’une confiance plus sereine.

Cependant, seul, la quête peut sembler difficile, trop floue, avec beaucoup d’échec. C’est pour cela que nous avons créer cette formation Comment retrouver l’estime de soi – « DECRYPTORSE ELEVATION » qui transforme l’estime de vous en seulement 90j. Pour encore plus de facilité, je ne peux que vous proposer un accompagnement qui vous permettra de transformer votre vie !