L’activité physique est un passe-temps qui a toujours suscité des débats. Certains l’adorent, d’autre la détestent, car elle est très fatigante. Finalement, est-ce que le sport est-il bénéfique pour la santé ? La réponse semble logique, même si le sport amène des bienfaits que nous avions peu soupçonné au départ, mal pratiqué, il peut se passer l’inverse.
Constat alarmant
La population occidentale devient de plus en plus sédentaire. La faute à tous plein de distractions nous faisant sécréter de la dopamine en abondance sans effort. Les écrans (Réseaux Sociaux, les séries, les jeux vidéo) sont en première ligne, mais qui n’a jamais enfilé en pot de pâte à tartiner quand il se sentait triste ?
Le problème du sport, c’est comme toute activité plus classique, elle nécessite un effort. C’est cet effort qui va générer ensuite, une sensation de fierté puis de plaisir. Or, la sensation de fierté et de récompense arrive sans effort dans nos sociétés. Nous devenons addicts à ces récompenses, déclenchant une intolérance à la frustration, d’où cette flemme de se bouger. Notre cerveau fait tout pour nous éloigner de la douleur. Il nous indique constamment la voie du plaisir. Ce dernier est aujourd’hui, très accessible et immédiat. Nous entraînons nos corps à devenir des mollusques sans une once d’effort et de réflexion, tant que cela, tel un junkie, nous procure notre dose de récompense qui finit par se substituer en drogue.
Ceci n’est pas dû au hasard puisque nos cellules, qui sont très intelligentes, se nourrissent de la nourriture qu’on leur donne ce qui a pour conséquence, une adaptation de ces dites cellules, c’est-à-dire, elle se modifient pour être nourrie de ce qui est “la nourriture habituelle” pour éviter de mourir. Vous l’aurez compris, si vous êtes feignant, c’est par habitude. Bouger deviendra une activité hors zone de confort, ce qui engendra un grand stress, par conséquent, le cerveau va vous éloigner de ces activités.
Moins on en fait, mieux on se porte.
A vrai dire, pas tout à fait. En même temps, l’obésité augmente de manière stratosphérique, on observe la progression de maladies et de cancers, ainsi qu’un déclin des capacités physiques et cognitives chez les jeunes. Coïncidence ?
Malheureusement, plutôt une corrélation. Même si on croise des #120kgEtFière sur les réseaux, que ce soit homme ou femme, le surpoids et surtout l’obésité reste une maladie, “le bodypositif” vous rendra bête, stressé(e), aigri(e), mal dans votre peau, et vous amènera dans la tombe plutôt que prévu.
Pas qu’une question d’esthétique… mais bien de développement cérébral
Certes, le sport vous permettra d’avoir un corps sculpté, mais ne tombez pas dans le piège de l’extrême opposé des “go muscu” ou autre “fit girl” qui apposent fièrement leur corps sur les Réseaux Sociaux dans le but de faire pleuvoir les likes et gonfler leur ego. Vous devez prendre le sport comme un entretien de votre corps. Comme certains font la vidange de leur voiture, vous devez faire pareil avec votre corps.
De plus, les bénéfices sont multiples :
- Santé
- Renforcement du système immunitaire
- Diminution des maladies
- Diminution du stress
- Baisse des symptômes de dépression
- Augmentation de l’oxygénation
- Amélioration du sommeil
- Social : Ne sous-estimez jamais l’apparence. Je l’ai déjà expliqué dans mon article sur “comment être plus attirant (lien art)?”
- Plus de relations sociales
- Augmente les opportunités personnelles et professionnelles
- Augmente les chances en séduction
- Développement du cortex cérébral : Pour schématiser, le cerveau penseur
- Augmentation de la coordination, motricité des mouvements
- Augmentation de la créativité
- Permet de s’évader et de faire le tri dans sa tête
- Augmente les capacités intellectuelles
- Favorise la régulation des émotions négatives via la fabrication de neurones dans la région de l’hippocampe. (stimule aussi la mémoire et l’apprentissage)
- Personnel : le fait de se dépasser crée une chimie de paix intérieure
- Fierté
- Confiance en soi
- Estime de soi
La liste est bien sûr non-exhaustive…
L’activité physique, remède anti-anxiété et dépression
Bien trop oublié par la médecine occidentale, le sport pourrait être prescrit à la place des anxiolytiques et des anti-dépresseurs. En effet, l’activité physique semble également avoir des effets anti-inflammatoires(lien étude) : il régulerait le système immunitaire et l’inflammation, évitant qu’elle ne soit excessive. Il s’agit d’un point important à souligner, car les nouvelles connaissances en neurosciences laissent soupçonner un rôle potentiel de l’inflammation dans l’anxiété et la dépression(lien étude).
Enfin, il existe des preuves des effets positifs de l’exercice sur les neurotransmetteurs (qui sont des molécules messagères entre les neurones). Après un effort la dopamine et les endorphines sont sécrétées. Or, ces deux dernières substances sont impliquées dans la bonne humeur et la motivation. (lien étude)Evidemment, cela aurait un impact sur la dépression (souvent carencée en dopamine et sérotonine) qui pourrait être comparable aux TCC. Cela pourrait réguler aussi les PTSD (stress-post traumatique) en réduisant les symptômes d’anxiété.
Le sport, très bien, mais pas n’importe comment !
En occident, nous avons tendance à faire de l’activité physique pour se vider. Dites ça à des spécialistes de la médecine orientale, et ils vous traiteront de fou. Le sport modéré et celui qui vous fera le plus de bien. Même si le sport en hiit (très haute intensité) est celui qui amène les résultats les plus visibles et rapides, il convient de commencer doucement et de ne jamais dépasser ses limites, mais juste de flirter avec celles-ci.
J’entends les coachs sportifs au loin arriver : “Mais t’as rien compris, si tu ne dépasses jamais tes limites, tu ne progresseras jamais !”. Grave erreur…
Dépasser les limites engendre des blessures, mais surtout un immense stress dans votre corps qui conduit directement à l’hyperventilation. L’hyperventilation, c’est le début de votre mort… je vous laisse découvrir le résumé dans cette vidéo.