Je suis timide, je n’ai pas d’amis ou je n’arrive pas à m’en faire, les relations sociales sont primordiales pour l’animal social que nous sommes, mais ce n’est pas toujours simple.
Je suis timide, les gens ne m’intéressent pas !
Alors oui, force de constater que les gens sont chiants en majorité, mais quelle erreur de penser que sociabiliser ne sert à rien ! Vous trouvez votre vie, monotone, vous vous plaignez peut-être de ne pas avoir assez d’opportunités, de perspectives, vous rêvez d’être stylé, désolé, pourtant, cela va passer par être sociable. Non, avoir 500 amis sur les réseaux sociaux, ni même être meneur de guilde de plus de 200 personnes ne fera pas de vous quelqu’un de sociable.
Pourquoi sociabiliser ?
Sociabiliser ne l’oublions pas permettait de survivre avant, aujourd’hui l’enjeu est un peu différent. Les personnes influentes ont un sacré réseau, et il ne s’est pas construit par hasard. Car oui sociabiliser, ça se travaille. Avoir des relations permet d’avoir des opportunités. N’oubliez jamais que personne ne viendra vous chercher. D’un point de vue professionnel, être sociable, permet de gravir les échelons par l’affirmation (cf estime de soi) même si on a pas/peu de diplômes. C’est le cas pour moi par exemple, je n’ai pas de diplôme (ok, à part mon bac), cela ne m’empêche pas d’avoir un bon job alors que je n’étais pas qualifié pour celui-ci à la base.
Avoir du réseau permet l’entraide. Un exemple simple, si votre voiture est en panne, vous serez bien ravi d’avoir un pote mécano qui pourra réparer votre voiture moins chère qu’un garage classique. De même, vous pourrez rencontrer une personne géniale qui pourrait changer drastiquement votre vie et avoir des expériences inoubliables !
C’est bien beau, comment fait-on ?
L’avantage, c’est qu’être sociable, c’est comme travailler un muscle à la salle de sport. Au début ça fait mal, il y a des courbatures après, mais au fur et à mesure des entrainements, les muscles sont capables d’encaisser plus. Oui, si vous êtes timide ou peu sociable, devenir sociable va être un effort. Il va falloir prendre des risques, sortir de votre zone de confort (j’explique le concept dans ma formation « machine de réussite»). Rassurez-vous il y a des conseils à appliquer qui vous permettront de progresser.
Au départ, je vous conseillerai d’avoir une bonne énergie, c’est-à-dire, que vous devez penser positif. La pensée positive est une technique de hack de votre cerveau pour ne garder que les choses positives et chasser les négatives. Par exemple, vous ne pouvez pas sourire en même temps qu’être triste. Alors évidemment, il ne suffit pas de se dire devant le miroir en se levant « je suis le meilleur » trois fois pour que ça ait un effet. Il faudra l’associer aux actes, car la théorie ne vaut rien sans la pratique. Au départ, pour se lancer dans le grand bain, je vous conseille d’aller faire des activités sociales en relation avec vos passions. Le fait d’avoir une passion commune pourra vous faciliter la tâche en termes de conversations. Les plus audacieux pourront se tourner vers une activité professionnelle qui oblige le contact avec les personnes. Là, vous n’aurez pas le choix, car vous serez devant le fait accompli.
N’oubliez jamais une chose, le positif attire toujours le positif. Si les personnes vous associent à des stimuli agréables, qu’ils voient en vous quelqu’un qui leur permette d’échapper à leur petit train-train quotidien, alors naturellement, ils viendront vers vous. De plus, c’est comme ça que vous allez attirer les personnes géniales qui vont vous faire progresser. Pour les stimuli, soyez juste là dans les bons moments. Le cerveau humain fonctionne par associations, si vous êtes associé à quelque chose d’agréable (par exemple, vous avez assisté ensemble à la victoire de votre équipe préférée), alors la personne à côté vous associera à cette victoire, par conséquent, à un moment agréable et augmentera sa sympathie pour vous, d’où l’importance d’être présent.
Ce qui nous amène à l’entourage, entourez-vous des meilleurs et observez. Anecdote personnelle, si vous avez lu un peu ma biographie, vous savez sans doute qu’à cause de mon harcèlement au collège, j’avais perdu l’estime de moi-même et en suivant, mes compétences sociales. En étant dans un club de sport, j’avais des amis qui étaient plus âgés, mais très à l’aise socialement. Ils avaient beaucoup de potes, attiraient l’attention ainsi que les femmes. Je me suis toujours demandé comment faisaient-ils ? Je les ai observés. J’ai regardé comment ils se comportaient (langage corporel…), comment ils parlaient. En fait, j’étais bluffé par leurs capacités à être intime ou à l’aise avec à peu près toutes les personnes présentes. De plus, le fait de faire parti du groupe me permettait de jouir des rencontres qu’ils faisaient sans forcément aborder et de pouvoir joindre la théorie à la pratique tout en ayant un parachute en cas d’erreur.
Autre petite astuce pour les timides, le style vestimentaire peut être un allié pour vous. Avoir un style maitrisé et marqué peut amener les gens vers vous et initier le contact. En revanche, ça demande d’assumer un style potentiellement différent, ce n’est pas toujours simple.
Le sourire mais pas n’importe quel sourire. Avant la rencontre soignez votre accessibilité, c’est ce que je dis souvent par exemple aux femmes qui ont du mal en séduction, c’est qu’elles sont aux yeux des hommes inaccessibles.
Un petit sourire lent est quelque chose d’énorme, mais vous devez vous entraîner de manière consciente. La plupart des gens ont tendance à sourire de manière immédiate. Ce genre de sourire a parfois l’air forcé, faux et froid. Bien sûr que ça fait plaisir de recevoir un sourire, mais on ne ressent aucune connexion avec un sourire froid. Et on se pose la question de savoir si la personne nous sourit simplement parce qu’elle est nerveuse ou par politesse. C’est là, la différence avec le sourire lent. C’est comme si vous reconnaissez votre meilleur ami dans une grande foule de personnes. Votre sourire va petit à petit envahir votre visage jusqu’à ce qu’il vous ait complètement gagné. Vous n’allez pas sourire de manière immédiate. Lorsque quelqu’un est vraiment heureux de vous voir, son sourire va s’ouvrir progressivement. C’est comme si votre visage entier s’ouvre et le sourire se forme de manière naturelle. C’est ce genre de sourire que vous devez donner aux personnes.
Parce que quand vous souriez comme ça, la personne en face de vous aura vraiment l’impression que vous êtes heureuse de la voir. Après avoir observé les personnes sociales qui utilisent la technique du sourire lent, j’ai fait le test. Et je peux vous dire que les résultats ont été… disons assez dingues.
Bon les mecs, je vous vois venir, ne vous méprenez pas : ce n’est pas juste en souriant comme ça que les femmes vont se mettre toute nue devant vous. Désolé, ça n’arrivera pas.
Mais cela vous permettra de vous faire plus d’amis. Les gens se souviendront de vous et vous recevrez plus d’invitations. La technique du sourire lent marche avec tout le monde. Regardez quelqu’un et souriez-lui lentement.
C’est aussi simple que ça. Et cela brise la glace. D’ailleurs autre moyen de briser la glace est de saluer toutes les personnes présentes si vous arrivez dans un endroit fermé. Si un moment, vous voulez engager la conversation à ces personnes, ça se fera plus naturellement du fait qu’il y ait déjà eu contact physique et visuel.
C’est quoi le plan ?
J’aurai bien dit restez vous-même mais le problème c’est que si vous êtes timide, vous n’allez rien changer. Mais gardez votre personnalité et assumez-la en revanche.
On soigne l’accessibilité, petit sourire et on se met en action rapidement. Et oui, il faut contourner notre peur. Si on prend trop de temps, on risque de tergiverser et la peur va nous empêcher d’agir.
On réduit la distance, on ne se met pas dans un coin. On essaie d’être à la hauteur niveau conversation ainsi que niveau énergie. Cela ne veut pas dire, que vous ne devez pas intégrer la conversation et ne pas changer de sujet, c’est possible mais faudra assumer et le sujet devra être plus fun que le précédent. L’énergie ne doit pas être trop haute ou trop basse. Par exemple, si c’est une soirée, les personnes sont en train de se chauffer et que vous arrivez tout mou du genou, ça ne va pas passer. Pourquoi ? Tout simplement parce que les personnes ne vont pas descendre en énergie pour vous, alors que le but est de monter en énergie pour s’amuser.
Vous n’êtes pas obligé d’être hyperactif dans la conversation, ce qui compte c’est d’être à 100% avec eux. Cela veut dire, d’ailleurs grand défaut chez les timides, que vous ne devez pas être dans votre tête (et surtout pas avec votre smartphone, le cancer) à chercher quelque chose à dire d’extrêmement pertinent, ou bien d’analyser de manière pointilleuse les personnes. Sinon, vous aurez toujours un train de retard. On doit savoir que vous êtes dans la conversation. Regardez les personnes de la conversation suffi pour faire prendre conscience aux personnes que vous participez. Bien sûr, si vous voulez dire quelque chose, il va falloir prendre un risque et vous créez tout seul un espace dans celle-ci.
Créer une connexion ainsi que l’empathie pour les autres sont à eux deux, des ingrédients monstrueux pour nouer des relations. (Je les détaillerai dans un autre article).
Pour terminer, ce n’est pas parce qu’ensuite vous avez des amis qu’ils le seront vos amis pour la vie. A vous de cultiver la relation.
Et ensuite ?
La proximité, le temps passé ensemble cimentent les relations. Plus vous partagez ensemble, plus la relation est solide, mais attention, si vos amis sont là pour vous soutenir ou vous aidez, solliciter constamment son cercle pour des problèmes va petit à petit fragiliser la connexion. Gardez à l’esprit que tout le monde à ses problèmes, chacun les gère d’une manière ou d’une autre, ne demandez en aucun cas à vos amis de régler vos problèmes à votre place.