Stop l’excuse de ne pas être assez bon pour y arriver ! Pourquoi certains réussissent leurs objectifs et d’autres échouent constamment ?

Existe-t-il des personnes destinées à réussir et d’autres non ? La réponse dans cet article risque de faire sauter certaines croyances.

La vérité est que la différence entre quelqu’un qui réussit et quelqu’un qui échoue s’écrit presque d’avance tant il y a en a qui écoute trop la petite voix qui est dans leur tête. Vous savez, celle qui dit “Non ça ne sert à rien, ne le fais pas, tu ne vas pas y arriver”. Du coup certains pour prévenir de l’échec, ne vont même pas tenter d’essayer ce qui forcément, va les faire stagner. Ensuite, ils se poseront la question “Que serait-il passé si je l’avais fait ?”. Evidemment, cela nourrira des remords, accentuera l’absence d’estime de soi, et ils penseront qu’ils sont des ratés.

Dans cet article, je vais répondre à votre petite voix à votre place. Attention, je ne vais pas l’épargner.

1/ L’état d’esprit

C’est bête, mais si on n’y croit pas, ça n’arrivera pas ! Et pourquoi d’ailleurs ? Notre cerveau est une véritable machine, il fait tout pour nous protéger, y compris modifier notre perception. Cela veut dire que tout ce que l’on voit n’est pas forcément la réalité. La bonne nouvelle, c’est que l’on peut pirater notre cerveau. Dans ce dernier, il y a des synapses, ce sont des réseaux de neurones (en gros, les connexions entre eux) qui permettent de faire circuler les informations. Ces synapses peuvent être complètement piratés. De plus, il existe un proverbe qui dit “Ce que l’on croit peut devenir réalité”, il est totalement vrai, vous allez voir.

Excuse : De toute façon je suis nul, je suis qu’un raté.

Voilà une phrase prononcée après que quelqu’un vous ait dit d’essayer. Un état d’esprit totalement négatif. Cela peut paraître qu’une phrase balancée comme telle, mais elle a des répercussions ultra néfastes. Les synapses se construisent durant le sommeil où votre cerveau repasse le film de votre journée. Devinez quoi ? Durant la journée, il y a eu cette phrase, peut-être même répétée plusieurs fois. Votre cerveau l’a enregistrée et a créé des synapses pour l’enregistrer. A force de répétition, c’est devenu une habitude et c’est resté ancré de manière consciente ou inconsciente.

Dès lors qu’une situation similaire revient, par habitude, votre cerveau va vous protéger en vous empêchant d’agir car il saura que vous allez être potentiellement en posture d’échec.

Résultat : vous ne progresserez jamais. Vous n’agirez jamais tout en croyant ne pas être à la hauteur sans même avoir essayé.

Excuse : Je n’y arriverai jamais. C’est trop difficile.

Comment pouvez-vous le savoir sans essayer ? Essayez de comprendre ce qui se cache dans cette phrase. C’est un manque de confiance en soi, la peur de l’échec, la honte par rapport aux autres ? Dans ce genre de situation, il faut toujours se poser la question du “comment”.

“Comment je peux réaliser ce projet ?” Pour vous aider, vous pouvez partir de l’objectif réussi et remonter jusqu’au début. Notre cerveau à des capacités à planifier les objectifs quand on part de la fin.

Souvent, c’est à cause de la peur qu’on ne se lance pas.

2/ La peur et les croyances limitantes

Avoir peur est quelque chose de naturel, il n’y a pas de honte à cela. La peur est une émotion qui nous avertit d’un danger potentiel. Hélas, notre cerveau fait difficilement la différence entre virtuel et réel. Cela veut dire que la peur n’est pas toujours une réalité, d’ailleurs elle est souvent basée sur une illusion. C’est notre instinct animal. Pour la faire disparaître, il faut apprendre, et c’est en général en s’y frottant qu’on y arrive. Toutefois, gare à ne pas s’y piquer (que je suis drôle…).

Les croyances limitantes sont des convictions profondes enfouies. Cela peut venir d’un discours familial quand plus jeune.

ex : Tu as encore échoué, tu n’es qu’un incapable ! (Échouer est grave et prouve que je n’ai aucune valeur)

ex 2 : Ce n’est pas grave, au moins tu as tenté. (Échouer n’est qu’un résultat, la tentative est valorisée et n’impact que peu ma valeur personnelle).

Cela peut venir d’une action dont les résultats a pu nous faire souffrir, par conséquent notre cerveau va pratiquer la généralisation.

Ex : Il m’a trompé => généralisation => Les mecs sont tous les mêmes, des connards.

Développer les croyances, c’est totalement normal, mais ce n’est pas toujours la vérité !

Du coup, ce que nous voyons donne : filtre perceptuel + interprétation = projection selon croyance. Evidemment, tout est fait pour que cela nous rassure ou nous flatte.

Excuse : Suis-je né avec un potentiel à succès ? J’échoue dans tout ce que je fais !

Tout le monde est différent et oui il y a des personnes avec plus de facilités que d’autres, mais la réussite = 1% talent + 99% travail. Si vousne faites rien, rien ne se passe.

Excuse : J’ai peur d’échouer. C’est sûr que je vais échouer.

Voilà une belle croyance limitante sur vos capacités et une peur infondée de l’échec. Vous pouvez le faire et même si vous échouez, allez-vous mourir ? Il faut impérativement dédramatiser l’échec. L’échec n’est pas une catastrophe mais c’est ennuyeux. Aucun risque que vous vous habituez, car personne n’aime ça, et si jamais il y avait du public ou de la confiance engagée, les gens verront qu’il y a juste des progrès à faire. Qui n’a jamais échouer ?

Oui notre société est totalement hypocrite sur l’échec, elle ne valorise que le succès, pourtant avant de réussir, un bon nombre se sont cassé les dents. On apprend plus dans l’échec que dans la victoire. Ce n’est qu’en échouant qu’on connait ses limites. Comment avez-vous appris à marcher ? Vous avez du vous cassez la pipe plusieurs fois, cela vous a-t-il empêcher de savoir marcher ? Il me semblerait que non. Il faut accepter l’idée de l’échec. Forcément dans entreprise d’une action, cela peut être un résultat d’action, point.

3/ Estime de soi

C’est ce qui permet de vivre en harmonie, de trouver le bonheur, la sérénité, et de s’envoler vers le succès. Du coup c’est quoi l’estime de soi ? Je l’explique ici. (lien vers article c’est quoi ?)

Excuse : Je manque de confiance en moi.

Justement, la confiance en soi est l’un des trois piliers de l’estime de soi. Avoir confiance en soi, c’est croire en ses capacités à agir efficacement. Déjà, si vous ne croyez pas en vous, vous allez vous mettre en posture d’échec. (cf: Chap 1). Maintenant, il va falloir faire taire la petite voix dans votre tête puisqu’elle vous empêche de progresser. Voici trois conseils :

  • Prendre conscience de son existence, car cela a un impact sur votre estime de soi.

La petite voix

Impact sur l’estime de soi

“C’est inutile, à quoi bon”

Dissuade d’essayer

“Cela ne marchera pas”

Inquiétude ou perfectionnisme inutile

“C’était nul”

Dévalorisation

“Cela n’a servi à rien”

Dissuade de recommencer

“Cela n’est pas suffisant”

Insatisfaction

  • Protégez-vous du perfectionnisme. Personne n’est parfait.
  • Posez-vous les bonnes questions sur vos pensées (sont-elles réalistes…)

Excuse : Je ne suis pas assez intelligent.

C’est une phrase que j’ai beaucoup entendue quand je fais des conférences auprès des lycéens en BAC pro. Je me doute qu’ils parlent d’une certaine intelligence. Et oui, il n’existe pas qu’une seule intelligence. Alors est-ce qu’avoir fait BAC+7, ça nous permet de réussir ? Cela donne un avantage mais cela ne garantit pas le succès. Premièrement, l’école (donc l’éducation nationale) est juste une fabrique à mouton, ne prépare en rien à la vie, donc non, il n’y a pas besoin d’être intelligent pour y arriver.

En fait l’école mesure seulement l’intelligence dite “scolaire” (restitution de connaissances). Pour réussir, il faut plus que ça.

Réussite = Qi+Qe+Qs. Qe intelligence émotionnelle, Qs : intelligence sociale/relationnelle. Evidemment j’en oublie d’autres.

Excuse : De toute manière, il faut de la chance pour réussir.

Certes, une dose de chance aide, mais la chance se provoque et ne sourit qu’aux audacieux. Si vous ne faites rien, rien ne se passe. Par exemple, vous ne pouvez pas gagner au loto si vous n’y jouez jamais. Excuse : Ils vont me critiquer/juger ! C’est un risque, d’ailleurs même si vous ne faites rien vous risquez de vous faire critiquer. Toutefois, distinguez bien la critique constructive et la critique gratuite. Les gens critiquent car eux-mêmes ne savent pas faire. Ceux qui critiquent ou qui se vantent à l’excès, cela cache clairement un manque d’estime pour eux-mêmes, et cela les rassure. Alors foncez, car les rageux ne progressent jamais.

Excuse : Ils sont mieux que moi

Tout le monde a des défauts, cela ne les empêche pas de vivre ! Arrêtez la comparaison excessive. Arrêtez aussi de voir constamment par exemple des photos parfaites (devrais-je dire, retouchée à l’aide de filtres) sur les réseaux sociaux ! Les gens n’exposent seulement ce qui leur plaisent et les mettent en valeur. Cela ne les empêchent pas pour certains d’être malheureux.

4/ Existe-il la névrose de l’échec

Vous avez certainement beaucoup entendu dans le monde du sport de “la peur de gagner”. Beaucoup de psychanalystes se sont penchés sur cette fameuse “peur de gagner”. Les personnes qui présentent une basse estime de soi ont tendance à ne pas assumer ou mériter le succès. Ils présentent des phénomènes de mise en échec. Certains témoignages disent clairement se retrouver ou se sentir sécurisé par l’échec car ils en ont pris l’habitude. Encore une fois, on en revient au chapitre 1 et les fameux synapses.

Certaines personnes utilisent “l’auto-handicap” en ne préparant pas des échéances importantes comme par exemple ne pas réviser pour un examen. En ce qui me concerne, je l’ai beaucoup fait, notamment lors de mon BAC. Car si j’échouais, je pouvais dire “Ouais mais bon, je n’avais pas révisé aussi” et si je le réussissais “T’as vu, sans réviser !” L’impact sur mon estime de soi était que du bonus.

  • Réussite => Preuve que je suis énorme => estime très augmentée
  • Échec => Je n’avais pas tout donné => estime en légère baisse
  • Échec en ayant révisé => Prouve que je n’ai aucune valeur => estime en baisse.

En gros, quand on doute de ses capacités ou de soi-même, on a tendance à anticiper les échecs plutôt que les réussites.

Voilà pourquoi il est si important d’avoir une bonne estime de soi pour vivre la vie que vous avez choisie (saine et équilibrée), libérer son potentiel, aller en route vers le succès et la sérénité. Si vous pensez être en manque d’estime de soi et que vous voulez en savoir plus, que vous êtes motivé à réussir ce que vous entreprenez, je vous dévoile mon secret pour gagner en estime de soi en 90 jours seulement en ne travaillant que 5 min/jour !C’est ici que cela se passe. (lien formation decryptorse elevation)

Excuse : Ok, je vais y réfléchir, je le ferai demain.

Les gens qui réussissent sont les gens qui savent prendre des décisions et qui arrêtent de procrastiner. Seul l’action mène à des résultats. Alors n’attendez pas !